Concernant l’apprentissage de la musique, il existe pas mal d’idées reçues.

Quand vous voulez gagner du temps, dites-vous bien que le plus important ce n’est pas d’apprendre un « intellectualisant », mais en développant du « naturel » en vous.

En générale, on vous conseille de commencer par des étapes qui malheureusement vous ralentisse ensuite parce que vous pensez à l’envers.

La 1ère priorité, savoir comment assimiler avec facilité.

La 2ème, apprendre les informations dans le bon ordre.

Ces deux qualités sont rarement respectées.

La 1ère priorité n’est pas souvent respectée, parce que souvent en pédagogie on pense à apporter des informations avant de réfléchir comment on va les rendre naturelles sans « truquer », comme par exemple « mettre des couleurs aux notes »‘,  frapper dans les mains pour les rythmes, dire  » et un, et deux  » etc. Tout cela ne respecte pas le naturel et il y a encore beaucoup d’autres exemples que vous pourrions citer.

La 2ème priorité est encore moins bien respectée, parce que l’on ne se soucie pas souvent de l’ordre des informations à apporter à un élève. On prend le livre qui impose des morceaux et on apprend la musique un peu en se basant sur un répertoire.

Pourtant la logique, ce serait de prendre très peu d’informations et de les choisir en priorité parce qu’elles rentreront plus facilement dans votre mémoire et parce qu’aussi, elles seront plus facilement utilisables dans les premiers morceaux.

Tout ceci, pour expliquer que la pédagogie ne s’improvise pas et qu’il faut réellement être attentif aux premiers mois de démarrage ainsiqu’à l’ordre des informations.

Parlons maintenant, si vous le voulez bien, des idées reçues

Tout d’abord, quel est l’importance du solfège?

La reconnaissance des notes est importante, la lecture, le  rythme, la théorie musicale c’est à dire toutes les indications qu’il peut exister sur une partition plus les règles musicales et la connaissance des tonalités. Ensuite, il y a les règles harmoniques avec leurs cadences harmoniques et les règles de composition.

Ceci pour comprendre qu’il faut des années pour tout connaître. Par contre, suivre des cours de solfège avant l’instrument n’est pas nécessaire. Comme vous le savez certainement, on mémorise plus facilement les informations quand on les met rapidement en pratique. Par conséquent apprendre l’instrument en découvrant en même temps le solfège n’est pas un problème.

Mais est-il nécessaire de faire deux heures de solfèges par semaine?

Et bien cela dépend des partitions que l’on vous impose durant l’apprentissage de votre instrument. Si dès les premières partitions, les pages sont remplies de notes très différentes avec des rythmes également assez complexes, effectivement, le solfège devra très rapidement être d’un bon niveau.

Avec la méthode COLIN, la priorité c’est l’instrument et la coordination, de ce fait le solfège peut progresser très lentement et en même temps très bien se mémoriser parce que vous utilisez longtemps les mêmes notes, les mêmes rythmes et les mêmes indications se retrouvent souvent dans de nombreuses partitions.

Ce qu’il faut savoir, c’est que la méthode COLIN vous forme du façon très efficace dans la reconnaiisance des notes et des rythmes. D’autre part après la série 6, elle vous forme à un très haut niveau dans le domaine du déchiffrage de partitions, par conséquent, pas de soucis de ce côté là.

Ensuite l’oreille musicale:

L’oreille musicale fait partie du repérage des notes sur la partition mais il faut également se mémoriser la note, par conséquent savoir la chanter.

Alors, soit vous suivez des cours de solfège pour apprendre à chanter et à reconnaître les notes, soit il faut trouver une progression pour piano qui prend en compte cette qualité indispensable pour un musicien. En fait c’est très rare parce qu’en fait les partitions pour apprendre ne s’y prêtent pas souvent.

La méthode COLIN a pris cela en compte dès le départ pour aider l’élève à évoluer en même temps au niveau de la pratique de l’instrument, de la lecture du solfège, de la théorie progressive, du rythme progressif et de la formation progressive de l’oreille musicale. L’idée est de permettre à l’élève de pouvoir facilement chanter la grande majorité de tous les morceaux qu’il apprend durant la 1ère année.

La méthode utilise longtemps les mêmes notes, essaient également de ne pas trop les éloigner durant de nombreux morceaux et enfin choisit d’adapter l’apprentissage avec des mélodies mémorisables facilement. C’est pour cela qu’avec la méthode COLIN, vous obetenez une très bonne expérience au niveau de ‘l’oreille musicale ».

C’est tellement vrai qu’avec la méthode COLIN, par logique vous allez acquérir seulement la première année dans ce domaine, un niveau bien supérieur à ce que vous auriez pu atteindre durant deux ans en suivant des cours de solfège.

Vous allez tout de suite comprendre pourquoi:

Si vous comparez 15 minutes par semaine, ou 2o minutes, ou même 30 minutes consacrées à chanter des notes, par rapport au fait d’écouter régulièrement pratiquement tous les jours ou mêmes 3 ou 4 fois par semaine la progression des CD, et si vous ajoutez le temps que vous utilisez à jouer vos morceaux en chantant les notes comme c’est indiqué dans le CD et enfin si vous prenez en compte que le programme des 4 séries concernant la première année proposse 160 morceaux sans compter les 61 morceaux du répertoire complémentaire, vous comprendrez rapidement, qu’en une année avec la méthode COLIN, vous allez chanter et écouter beaucoup plus de notes que vous auriez pu chanter en deux ans en suivant des cours de solfège.

Quand on chante en cours de solfège, sachez également que ce ne sont pas des cours de chant mais seulement du repérage et que souvent c’est peu de minutes par personne parce qu’en générale ce sont des cours collectifs. Appprendre à chanter juste n’est pas évident mais tout de même, le fait d’écouter les CD et de chanter en même temps que l’on joue, c’est très formateur. Imaginez plus d’une centaine de morceaux que vous révisez régulièrement et qui vous apprennent à varier les notes. Il faut savoir que ce n’est pas toutes les progressions de piano qui peuvent vous former progressivmeent au niveau de l’oreille musicale parce qu’en fait, il faut prendre le temps de se familiariser aux notes. Si par exemple, les premières semaines les notes sont trop éloignés, vous ne pourrez pas appliquer cette méthode.

De plus la méthode COLIN, avec des notes simples varient les rythmes et ceci vous apprend à être attentif et à progresser en même temps dans le rythme de la mélodie. Vous obtenez donc après un an de progresion, une bonne expérience au niveau de la mémoire des sonorités ainsi que du rythme.

L’oreille musicale c’est important pour le déchiffrage de partitions, l’interprétation, l’improvisation, la composition et l’accompagnement. Et enfin, au niveau de l’interprétation, il faut savoir écouter les autres, savoir s’écouter et avoir un vrai sens de la mélodie, c’est à dire qu’une mélodie c’est comme une conversation, il faut apprendre à « faire parler le piano », mettre des nuances etc. Plus de 100 morceaux avec une progressivité très bien étudiée, c’est une vraie expérience au niveau du piano et c’est 4 fois plus en nombre de morceaux par rapport à ce qui est enseigné en moyenne dans de nombreux programmes pédagogiques.

Le rythme:

Dans le programme de la méthode COLIN, vous apprenez dans chaque série des étapes pratiques pour maîtriser la lecture rythmique et son application sur l’instrument. Ensuite, vous avez les livrets stages qui vous perfectionnent réellement dans ce domaine. Par conséquent, le fait de pratiquer le solfège rythmqiue en « à côté » ne vous apportera rien de plus sachant que la méthode COLIN privilégie beaucoup la connaissance du rythme durant toute la progression parce que sa spécialité première c’est de développer l’indépendance des mains, c’est à dire la coordination en sachant gérer un rythme différent à la main gauche et à la main droite. D’autre part, la méthode COLIN perfectionne au niveau de l’improvisation, de l’accompagnement rythmique et harmonique, et au niveau de la compostion. Ce sont également des domaines où le rythme a beaucoup d’importance.

La théorie:

La méthode COLIN part du principe qu’apprendre des règles musicales et les rencontrer ensuite seulement un an après dans des morceaux, ou même quelques mois après, c’est beaucoup de pertes de temps et beaucoup d’énergies perdues parce qu’il faut souvent recommencer les leçons de piano.

La méthode COLIN, privilégie la 1ère année, la pratique du piano en enseignement les bases essentielles du solfège et de la théorie. Ensuite, la 2ème année, c’est à dire à partir de la série 5, elle commence à enseigner dans le détail la théorie musicale mais toujours en permettant à l’élève d’appliquer tout de suite avec l’instrument les nouveautés inscrites dans la partition (les notes accentuées, les notes piquées, les signes de rreprises etc.)

L’idée étant de ne pas brusquer les choses et ensuite de les rendre motivantes à apprendre parce que l’élève trouve beaucoup plus d’intérêt à les comprendre.

La connaissance des accords

Souvent dans l’apprentissage classique, on attend des années pour les comprendre, dans la variété, le blues, le jazz c’est une des priorités chez la plupart des enseignants.

La méthode COLIN, vous informe durant la première année à ce sujet mais sans en faire une priorité. La méthode COLIN peut se démarrer sur un synthé mais c’est tout de même une méthode de piano, non pas une méthode d’orgue. Au piano, nous utilisons les accords mais nous n’en faisons pas une priorité. La méthode COLIN part du principe qu’un accord c’est aussi un arpège quand il est décomposé. La compréhension d’un arpège ou d’un accord revient presqu’au même sauf, qu’au niveau des doigts, on ne travaille pas pareil et au niveau de la coordination non plus car  l’arpège est davantage formateur et à mon avis plus mélodieux. En travaillant en techniques piano, vous apprenez en priorité la coordination, la sonorité et par conséquent, les attaques de notes.

Quand nous abordons la connaissance des accords plus en détail à partir de la série 7, les élèves ont déjà appris plus de 350 morceaux, développés une vraie coordination, et quand ils se perfectionnent dans les accords, ils n’ont pas besoin de passer des heures pour les comprendre et peuvent davantage se concentrer sur de jolies sonorités et leur utilité. Pour moi, la compréhension de la musique est importante, est l’apprentissage des accords c’est un art, cela ne s’apprend pas de n’importe qu’elle façon et en tout cas à mon avis surtout pas en ne pensant qu’au « part-coeur ». En effet, parfois les musiciens pensent « accords » en pensant seulement aux doigtés pratiques. En arrangement musical, la construction d’un accord est très importante et c’est pour cela que la première année avec la méthode COLIN on évite d’apprendre des listes d’accords.

Tous les élèves de la méthode COLIN, peuvent apprendre les accords avec le programme 1ère année parce qu’ils sont indiqués dans les livres pour information avec des renversements, par contre, dans les CD on ne reste pas longtemps à travailler les doigtés parce que c’est trop tôt par rapport à la pédagogie prévue dans ce domaine.

L’interprétation

Dans le site, un chapitre est consacré dans ce domaine alors je ne dirai que l’essentiel dans cette page. Très souvent les élèves apprennent sur des longs morceaux ou des morceaux plus difficiles que leur véritable niveau. Ensuite, on leur demande de travailler l’interprétation. La méthode COLIN ne fonctionne pas ainsi. On considère que pour savoir interpréter un morceau il faut être réellement largement au-dessus du niveau du morceau que l’on essaie d’interpréter. Ensuite, en ne travaillant que très peu de morceaux par an, l’élève ne peut pas se former de façon approfondie dans ce domaine.

En effet, avant de se mettre à comprendre l’interprétation d’un morceau, il faut avant tout pratiquer de nombreuses mélodies parce que c’est grâce à cela que l’expérience va se créer et plus l’élève expérimentera des musiques différentes mais aussi des styles différents, plus il saura s’adapter. Le fait de découvrir des répertoires conséquents, cela forme sa mémoire au niveau de l’écoute et le rend beaucoup plus créatif en improvisation mais également en interprétation.

Je terminerai rapidement ce chapitre en disant que les différentes attaques de notes, la régularité du jeu, la maîtrise des ralentissements, des accélérations, la compréhension des nuances, demandent réellement d’être appliqués durant l’année sur des morceaux courts afin que l’élève puisse apprivoiser réellement chaque morceau.

La méthode COLIN enseigne à l’élève un très grand nombre de morceaux et c’est une des raisons pour laquelle les élèves développent en eux un vrai sens de la mélodie et les aide à être très créatifs au niveau de l’interprétation.

Les idées reçues

Souvent on pense que la musique c’est compliqué à cause du solfège, et en lisant cette page, vous pouvez constater que cela peut être très progressif.

Parfois on considère que si on n’a jamais suivi des cours de solfège, on n’ira pas loin. Avec la méthode COLIN, vous allez dans de très hauts niveaux et le programme solfège sera abordé en conséquence mais cela n’a jamais été le soucis des élèves de la méthode COLIN.

Très souvent on entend dire « il faut faire des gammes régulièrement ». La méthode COLIN ne le propose pas et surtout ne l’encourage pas et les raisons sont expliquées dans les leçons.

Beaucoup de personnes pensent également que les gammes, c’est pour l’apprentissage de la rapidité des doigts. Là encore il y aurait pas mal à expliquer, ne confondons pas l’apprentissage des tonalités, la gynastiques des doigts (rapidité et écartements), l’automatisation des doigtés pour obtenir une vraie logique dans les doigts et la coordination des mains. Tout ceci, ce sont des programmes différents dans la méthode COLIN.

« Pour être bon en déchffrage de partitions, il suffit d’être très bon en solfège », malheureusement cela n’a pas grand chose à voir. Ce sont tout d’abord les « habitudes pianisitques » acquises, votre expérience pratique au niveau pisnistique, ensuite vos connaissance en solfège bien entendu et enfin vos techniques visuelles de repérages sur une partitions qui sont les plus importants à développer en vous.

Il faut avoir des longs doigts. Evidemment c’est faux, par contre quand on a vraiment des petites mains on a parfois des difficultés pour certains écartements, mais il y a toujours une solution. En tout cas la vitese des doigts, n’a rien avoir avec « des longs doigts ».

Il faut commencer jeune. Pareil, c’est totalement faux. D’une part un adulte aime progrresser par la compréhension, et en enfant, en générale, adore le « par-coeur ».  Par conséquent, il faut des pédagogies adaptées sachant que la méthode COLIN ne privilégie pas le « par-coeur » et propose davantage un apprentissage basé sur la logique. La méthode enfant fonctionne très bien ainsi et les adultes sont aux anges et progressent très vite. Par contre, effectiviement si l’enseignement de la méthode COLIN serait basé sur du « rabachage », cela inciterait au « par-coeur » et les adultes ne s’y retrouveraient pas aussi bien. Avec la méthode COLIN, dès la première semaine, l’adulte débutant peut se concentrer sur une partition sans regarder les doigts et de façon très facile. Ceci s’explique par le fait que les informations sont claires, et qu’elles sont apportées de manière à ce que l’élève adulte, l’adolescent ou l’enfant, n’ait pas besoin d’une grande concentration pour appliquer tout de suite. Nous avons des clients débutants après l’âge de 75 ans et qui nous affirment que dès le départ c’est formidable de pouvoir appliquer tout de suite. Tout est donc une question de méthode.

En vous souhaitant une bonne visite sur le site.

Cordialement.

M.COLN