Quel est le rôle du programme ?

Si vous apprenez des choses et que vous ne comprenez pas réellement ce que vous avez acquis techniquement, vous ne pouvez pas vous servir de ces résultats pour jouer d’autres partitions, ou en tout cas vous ne décelez pas le plus important, vous vous contentez seulement de jouer une musique sans en garder une expérience intéressante. Aussi, si à chaque fois vous changez complètement de registre, vous n’aurez pas la possibilité de maîtriser vos acquis et du coup, de les reconnaître dans une partition.

Par contre, un bon programme va vous permettre de revoir dans des différents morceaux les techniques déjà acquises.
Le seul fait de ne pas avoir l’opportunité d’utiliser à maintes reprises vos premiers acquis, ceci vous fait perdre énormément de temps quand vous découvrez un nouveau morceau et surtout vous apprenez des partitions sans pouvoir utiliser le plus important technique pour en jouer d’autres.
Comment savoir si cela va fonctionner ?
Mais parfois, cassez le rêve de quelqu’un est encore plus grave, car plus l’espérance est puissante, plus la déception l’est également.
Vous devez connaître les objectifs de l’enseignant, savoir si vous êtes en encore avec les buts qu’il propose et surtout pouvoir lui  faire confiance pour réussir à atteindre les objectifs.

La pédagogie c’est tout d’abord « apporter avec le coeur » et souhaiter faire de son mieux pour transmettre et trouver les solutions les meilleurs pour les personnes à qui on enseigne.
Le pédagogue doit être votre meilleur entraîneur pour vous permettre de vous « dépasser ».
Quand on pense « sport », comme par exemple « le tennis », le champion a besoin du meilleur entraîneur.
Celui qui peut gagner les matchs c’est évidemment le champion mais celui qui peut l’amener à cela ne peut pas être simplement ou oblgatoirement un autre champion, car l’idée n’est pas de prouver que l’on peut réussir à gagner, mais de réussir à faire gagner un autre champion, c’est toute la différence.

En musique c’est pareil, il ne suffit pas que la personne qui vous enseigne soit experte dans son art, il faut aussi, et surtout qu’elle soit experte pour savoir vous le transmettre.
Savoir enseigner c’est d’une part apporter régulièrement des résultats qui motivent et d’autre part, ne jamais obliger les objectifs recherchés.
Si l’enseignant n’a pas un programme éprouvé, il oubliera obligatoirement des clefs importantes qui vous empêcheront soit de continuer toujours avec plaisir, soit d’atteindre réellement les sommets les plus hauts.
Alors vous me direz peut-être que vous ne souhaitez pas forcément atteindre les sommets les plus hauts, mais en même temps temps vous ne voulez pas dès le départ, ni vous limiter, ni penser que bientôt vous serez coincé(e), impossible d’évoluer davantage et surtout que vous n’aurez jamais une « AUTONOMIE » intéressante que ce soit en déchiffrage de partitions ou en créativité musicale.
Quand vous verrez des réels progrès, votre curiosité ne va pas se limiter, et le rôle de l’enseignant est de vous apporter une vraie « CONFIANCE DANS VOS PROGRÈS » afin de vous donner l’envie d’explorer de plus en plus dans votre art. La méthode COLIN a ce rôle très important justement de ne jamais limiter votre curiosité mais au contraire de vous surprendre dans vos possibilités à progresser rapidement et surtout à « éclater » dans des styles que vous n’auriez jamais pensé abordé avec autant de plaisir. La musique c’est un art, et en même temps c’est comme un plat que l’on n’a pas encore goûté et plus on essaie de plats, plus on peut se laisse surprendre.
La méthode COLIN est très riche et vous serez surpris(e) par vos résultats quelque soit au départ votre expérience ou vos capacités. Faire le choix d’une progression de qualité avec des étapes éprouvées, c’est se donner aussi une véritable chance pour vivre « la passion du piano ».

Exemple concret :
en pédagogie, il suffit de manquer de certaines clefs soit pour vous démotiver,
soit pour mettre en situation d’échec à un certain niveau.

Souvent à l’école,  en tout cas autour des années 1975, 1980, la majorité des élèves de seconde ou de première qui avaient suivi des cours d’anglais depuis la 6ème, avaient réellement du mal à converser en anglais même s’ils obtenaient des bonnes notes.
Le problème, n’était pas le nombre d’élèves dans chaque classe, mais bien le programme avec les exigences du professeur qui ne correspondaient pas toujours aux réels solutions à apporter pour développer des vrais réflexes.
Le 1er point à améliorer c’était la motivation et le 2ème, savoir apporter une vraie progressivité avec des objectifs pratiques et concrets.
Un élève ne retient pas grand chose quand il ne sait pas comment appliquer et un professeur ne doit pas enseigner en oubliant qu’une des priorités c’est d’apporter chez l’élève  » une vraie AUTONOMIE ».
Voici deux points clefs :
1) apporter chez l’élève des résultats concrets réguliers afin de garder en tête que la motivation chez celui-ci, c’est le 1er moteur.
Si l’élève n’est pas motivé, s’il n’y a pas de résultats réguliers, s’il y a des progrès mais que l’élève ne les perçoit pas, s’il ne comprend pas l’utilité de sa progression, rien ne sera possible car la base, c’est d’apporter l’envie de découvrir, l’envie d’apprendre.
2) démontrer régulièrement que l’objectif c’est de devenir « Autonome » et qu’effectivement c’est l’objectif de son apprentissage.
Je le dis clairement, si ces deux points sont oubliés par le professeur, il est préférable qu’il change de métier pour l’intérêt de ses élèves.

Exemple personnel
A l’âge de 15 ans je m’essayais tout seul au jazz et en même temps des amis m’apportaient quelques conseils.
Je vais vous raconter ma première rencontre avec mon 1er professeur de jazz au piano.

C’était ma première leçon avec ce pianiste de jazz.

J’avais 16 ans et j’ai demandé à ce professeur de jazz qui m’impressionnait quand il jouait:

 » En combien de temps, pourrais-je jouer comme vous ? »
Il me regarde droit dans les yeux avec une grande certitude:
« Jamais ! » et il se met à rire en insistant bien sur un point important, « comment pourrais-tu atteindre cette expérience, j’ai 58 ans, c’est l’expérience de toute une vie, j’ai enseigné le classique au conservatoire,
et j’enseigne le jazz depuis 15 ans ! »
Alors, je lui réponds: « cela signifie que même en 4 ans je ne pourrais pas jouer du jazz comme vous en suivant vos cours ? »
Il me réponds: « même en 10 ans ce n’est pas possible ! »
J’ai suivi des cours avec lui durant deux années, je suis allé ensuite dans une école de jazz durant 3 ans.
Je suis allez le voir jouer dans un jazz club, il continuait à m’impressionner mais je comprenait mieux ce qu’il jouait.
J’ai continué à progresser, et à l’âge de 26 ans je suis retourné le voir jouer dans ce même jazz club tous les vendredi soirs pendant un mois, et là je peux vous dire, qu’il ne m’impressionnait plus.
Je pouvais jouer les standards qu’il reprenait et très sincèrement, j’avais la conviction que je pouvais davantage créer d’autres variations par rapport à son style dont à la fin je trouvais un peu « monotone ».
Je me suis dit : « heureusement que je n’ai pas continué avec lui, je me serai très vite limité ».

Mais pour vous dire, cette réponse ; « jamais », m’a pas mal traumatisé et je garde en mémoire le ton de sa voix et son expression ironique, son regard etc. Un enseignant doit apporter l’espoir et doit surtout tout faire pour apporter un nombre illimité de clefs.
Rien est impossible quand les messages sont bien donnés, quand les étapes sont pratiques et facilement mémorisables, quand on ne progresse pas des morceaux longs à apprendre etc.
La différence dans votre progression ce n’est pas qualité du musicien qui est à côté de vous, mais la qualité de son programme.
La méthode COLIN fait beaucoup mieux car vous n’avez besoin de personne et surtout, le responsable de votre progression c’est moi-même non pas quelqu’un qui déformerait les étapes ou l’ordre des morceaux.
Vous avez les conseils pour vérifier votre progression et c’est moi-même qui vous les donne.
Tout est vérifiable durant votre progression, doigté, position des doigts, vitesse d’exécution, amélioration de l’interprétation et même la direction de votre regard sur des moments précis.
La méthode COLIN vous enseigne les étapes « au pas à pas », le CD vous répète régulièrement les points importants à respecter, et le programme vous permet d’apprendre chaque morceau en 45 minutes des deux mains, en suivant la vitesse demandée et en suivant des yeux la partition.
Le côté très exceptionnel c’est le nombre de morceaux que vous pourrez apprendre en peu de temps.
Le côté le plus passionnant, c’est que vous pouvez progresser à haut niveau dans les styles et acquérir une réelle autonomie en déchiffrage de partitions, en créativité (improvisation et composition), en accompagnement de tous styles, en connaissances musicales, au niveau de l’histoire de la musique aussi bien en classique, en jazz ou autres styles. Oui, les élèves de la méthode COLIN deviennent des musiciens « libres de jouer dans n’importe quel style » et en même temps découvrent à partir de la série 6 et surtout à partir de la série 7 l’histoire de la musique en générale.
La méthode COLIN n’a rien à cacher et surtout tout à faire découvrir même les secrets dans des grands musiciens.